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La presse

A PETITS PAS ENTRE LES PAGES

Livre-marionnette ou marionnette-livre, l'objet support de récits prend vie sous la forme de personnages et devient un acteur de son histoire. A plumes, avec un seul pied, page avec une tête, les personnages de papier, grands ou petits, apparaissent, s'ouvrent et se referment, traversent les saisons, se rencontrent. Deux comédiennes-marionnettistes recréent une bibliothèque imaginaire, faite de papier, de carton, de lumière. Un spectacle poétique pour les tout-petits, en hommage au livre. Une invitation à tous les voyages.
Télérama, Françoise Sabatier-Morel

 GRAMINE

Le mystère de la poésie tient à ce que celle-ci prend sa source dans ce qui nous est souvent le plus proche mais que l’on ne voit plus vraiment.  Gramine est par  sa simplicité un voyage tout en délicatesse  et donne à nos sens l’occasion de palpiter ensemble. Une errance foisonnante entre les mots, un univers musical, et l’exploration tendre par une marionnette, du proche comme du lointain (…. ). La plus petite découverte est source d’émerveillement et dessine un jardin proche du rêve. La nature, entre le jour et la nuit, accueille à l’unisson la vie sous toutes ses formes et telle une farandole libre . (...) La musique est toute vibration, envolée et s’écarte doucement pour laisser entendre le silence. Elle devient un personnage à l’écoute des autres. Ici, l’imagination se déploie tout en douceur et nous rend étrange un monde que l’on pensait familier, la plus belle façon de le redécouvrir pour les adultes, de le faire résonner pour le très jeune public. 
Magazine « Les Métiers de la Petite Enfance », Bruno Lomenech, septembre 2011 

 

Avec trois fois rien, des graines, des branches,  une petite poupée de chiffon au regard étonné,  ce spectacle se compose d’une série d’images oniriques qui plongent les tout-petits dans un état d’émerveillement .
Le Figaroscope  novembre 07 - Dominique Duthuit

LE ROI, LA REINE, LE CLOWN ET L’ENFANT
d'Eric Louis et Pascal Collin

Une histoire de roi, de reine, de princesse à marier… Un air de déjà entendu certes, mais attention, avec la compagnie Les Escaboleurs, les apparences sont souvent trompeuses...
Premier indice, ces marionnettes bizarres, avec leur visage blanc qui accroche la lumière et leur corps filiforme qui se termine dans une seule chaussure. Ces marionnettes évoluent dans un univers ultra simplifié, une table noire et un cube blanc. On ne voit qu’elles, et la parole du conte résonne avec intensité.
Deuxième indice, cette drôle de manière de raconter une histoire, avec de nombreux dérapages malicieux. Le roi, c’est le roi « je », un roi pour qui le « nous » est absent du vocabulaire. Autoritaire, il décide de tout, en fonction de lui seul. Sa femme, qui est sa bien-aimée, peine à lui rappeler que leur fille n ’est pas seulement sa fille. L’allusion au mariage forcé, au fait que les femmes n’ont pas voix au chapitre,  est à peine voilée. Tous ces thèmes, abordés en filigrane, rendent ce conte savoureux pour tous, parents et enfants.
Lamuse.net  03.04.2012

LE NOEL DU CHEVAL DE BOIS
de Jean-Claude Pirotte

Cric-Crac est un cheval de bois qui a été oublié par ses propriétaires. Depuis il erre dans la maison désertée, solitaire et nostalgique. Quand le jour de Noël approche, les souvenirs affleurent, et son cœur se serre… Le décor est un grand livre qui se déplie au gré de l’histoire pour devenir la maison du petit cheval. Les fenêtres offrent un petit théâtre d’ombres chinoises. La mise en scène est toute simple, l’accompagnement au violon est de qualité : c’est une réussite. 
TELERAMA – 25 mars 2009 TT

On aime ce spectacle délicat. Accompagnée d’un violon, une charmante comédienne raconte l’histoire d’un petit cheval de bois nostalgique des temps d’une maison animée. Les enfants ont grandi, les chevaux de bois ne servent plus.
Un grand livre qui se plie et se déplie, accompagne tout en douceur ce joli conte…Tour à tour décor, maison, village, castelet , il rythme le spectacle et captive les tout-petits. …Un petit moment de grâce à partager avec les enfants. 
Lamuse.net, 26 janvier 2010

MAMIE OUATE EN PAPOASIE,
de Joël Jouanneau et Marie-Claire Le Pavec

« c’est un spectacle ciselé comme une pièce d’orfèvrerie »
Le Parisien, mars 2004

PETITS PAS DE PARABOLES 
D’après Samuel Beckett

Pas un mot. Des coups de sifflet rythment les actions énigmatiques d’un homme aux prises avec des boites, de l’eau, une corde, une paire de ciseaux, un arbre…C’est un célèbre texte théâtral d’un auteur éminent.Mais là, en guise de scène : une modeste structure d’échafaudage sur le pavé de la rue. En guise d’homme : l’union aléatoire de lourdes chaussures, d’un banal sac en plastique bleu comme enveloppe corporelle, et d’une tête chauve aux traits ébauchés. Ses états d’âme discrets, ses mouvements, aériens ou maladroits, sont impulsés par deux marionnettistes en osmose contrastée. Lui (Kim Depret), dessine en finesse l’espoir, la naïveté ou la renonciation du personnage. Elle (Carole Aït Haddad, élève en deuxième année de l’ESNAM), est si intensément concentrée sur la vacuité mécanique des actions qu’elle ferait comprendre d’un seul coup un quart de siècle de philosophie. La partie vaut pour le tout et si l’arbre n’est ici qu’une branche, la valeur du théâtre est toute entière dans la pertinence du travail de cette compagnie. Car les passants sont aimantés. Ils ne peuvent que s’arrêter, s’asseoir à même le sol, mettre les petits, fascinés et réjouis, devant, et recevoir sans ostentation, pendant quinze minutes, Acte sans paroles I de Samuel Beckett.
Revue MU, Evelyne Lecucq – 1997

…ET UN CONTRETEMPS QUOTIDIEN
d’après Franz Kafka

C’est tout simplement en jouant devant un public familial sur les trottoirs de Charleville-Mézières que Christiane Lay et ses amis de la compagnie Les Escaboleurs se sont rendus compte que Beckett et Kafka pouvaient aussi parler aux enfants. Du premier auteur (Beckett), la jeune metteure en scène signe quinze minutes de défis existentiels de façon suffisamment simple et claire pour concerner des marmots de 5 ans. L’intrigue de Petits Pas de Paraboles tirée de Actes sans Paroles I – un bonhomme projeté dans le désert lutte avec son environnement pour réussir à attraper une bouteille d’eau suspendue au-dessus de sa tête – rejoint en effet celles de nombreuses créations jeune public qui montrent des enfants confrontés à l’incroyable difficulté des gestes quotidiens. Le texte de Kafka quant à lui, Un Contretemps Quotidien, ancre sa réflexion sur la condition humaine dans une toute petite phrase à la logique proche de celles qui caractérisent les problèmes mathématiques : A. doit régler une affaire importante avec B. qui habite à H. . S’ensuit une série de chassés-croisés et de malentendus tragi-comiques auxquels doit faire face une petite marionnette aux pieds démesurément grands. Le personnage, qui fait d’ailleurs lien entre les deux histoires, est magnifiquement manipulé par trois jeunes comédiennes continuellement lancées dans un étrange numéro d'équilibrisme tout en retenue et en finesse.
LIBERATION  28.03.2001 Claire Derouin

MICHE ET DRATE, PAROLES BLANCHES
d’après Gérald Chevrolet

Vous cherchez la recette de l’amour ? Allez voir les Escaboleurs. Dans Paroles Blanches, Miche et Drate vous la donnent avec un tel naturel que vous vous demandez comment vous n’y avez pas pensé plus tôt. A les regarder, tout paraît simple. Tantôt maître et disciple, tantôt petit et grand frère, nos deux personnages s’interrogent perpétuellement sur des tas de choses : Pourquoi tombent-on toujours vers le bas, est-ce que les paroles sont retenues par les oreilles, comment se tient-on dans un salon mondain et pourquoi est-ce qu’on agit ainsi ? Accompagnés en direct par le son du violon ou de l’udu (jarre trouée d’origine africaine), ils enchaînent onze saynètes en quarante minutes. La scénographie est très simple mais terriblement efficace.  Le texte de Gérald Ghevrolet, un auteur suisse, style Louis Calaferte en moins cru et Beckett en plus Godot pour le comique de situation. Le décor est  dépouillé, les marionnettes se résument à une tête sculptée et à une serpillière en guise de corps. Tout est pesé, les mots sont courants, limite naïfs, mais les questions sont fondamentales. La moindre virgule permet à la pensée de s’expanser. Un spectacle à conseiller à votre meilleur ennemi 
L’Ardennais – Festival de Charleville Mézières – septembre 2003

Ils passent la serpillière avec talent ! Deux escabeaux en guise de structure. Pas de décor. Seul un musicien (violon et percussions) tisse des ambiances en pointillé. Aucun obstacle n’empêche de se concentrer sur Miche et Drate, deux serpillères surmontées de têtes rondes aux yeux écarquillés qui, entre les mains des deux manipulateurs, deviennent des êtres pleins de vie. Leur questionnement ressemble aux interrogations pertinentes, prosaïques et naïves des enfants : « pourquoi est-ce qu’on tombe toujours vers le bas et jamais vers le haut ? 
Paris-Mômes-Libération, avril-mai 2003

Deux figurines en serpillières s’interrogent sur ce qui fait la vie ou la défait. Ils apprennent à bien se tenir en société et découvrent l’amour, l’amitié, la traîtrise. Une leçon de choses mise en scène et en musique par Christiane Lay et marin Favre, avec une juste et belle sobriété.
L’EXPRESS, Thierry Voisin, 2003

 

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